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mardi 30 décembre 2014

Les députés ukrainiens votent un budget fictif

Yatséniuk montrant le budget aux députés, qui ne pourront le voir de plus près.

Pour continuer le théâtre de l'absurde en Ukraine. Imaginez un Parlement, son rôle, son prestige. Une des fonctions clés des parlementaires est l'adoption du budget. Certes, l'adoption. Mais surtout la discussion, point par point, car ainsi ils exercent leur contrôle sur l'exécutif, c'est-à-dire sur le Gouvernement. Mais l'Ukraine, une fois de plus, nous a montré que tout est possible: les députés ont discuté pendant des heures d'un budget dont ils n'ont pas lu la rédaction modifiée par le Premier ministre et qu'ils ont fini par adopter en désespoir de cause, au petit matin, en le voyant de loin agité dans les mains de Yatséniuk, plus cynique que jamais. Vive la démocratie ukrainienne!

dimanche 28 décembre 2014

Le statut juridique de la Crimée ou pourquoi personne n'est obligé de faire la révolution

Головко Леонид

La question du statut juridique de la Crimée, depuis que ce petit territoire a eu l'outrecuidance de refuser la "voie européenne" imposée par Kiev par le knout et s'est prononcé par référendum pour son indépendance et son retour dans le giron de l'Etat russe, n'a de cesse de soulever l’ire des gouvernants occidentaux. Oubliant, refusant ou au mieux manipulant le discours juridique, ils n'acceptent pas de voir la question sous l'angle de l'articulation entre les principes du droit à l'intégralité territoriale, qui est au fondement de la stabilité de notre vie quotidienne, et du droit à l'autodétermination des peuples, qui est au fondement de la reconnaissance de notre liberté collective.

Sur cette question, je vous propose de lire la traduction intégrale en français de l'article publié par le professeur Léonid Golovko intitulé "Le statut juridique de la Crimée" sur le site de l'agence d'information russe Tass. 

La conclusion est à réfléchir dans les chancelleries occidentales: si vous organisez une nouvelle révolution dans un pays, vous détruisez les structures étatiques et donc vous libérez les territoires de leur obligation de faire partie de cette entité juridique, le choix leur appartenant de renouveler ou non leur confiance à la nouvelle entité juridique. Bref, il faut choisir: soit la stabilité politique et vous aurez la stabilité territoriale, soit l'instabilité politique, qu'aucun territoire n'est obligé de supporter.