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jeudi 10 septembre 2015

Valls: Quelle voix pour quelle France?


La question de la voix de la France a été remise sur le devant de la scène médiatique par le Premier ministre français lors d'une de ses sorties, déjà coutumières, insistant lourdement sur l'importance de la communauté juive en France. Il semblerait simplement que notre cher Premier Ministre confonde la voie confessionnelle et la voie républicaine, ce qui évidemment complique la parole de la France. 
Bref, quelle voix sur la voie de la France ...


La question de l'afflux incontrôlé de migrants de confession musulmane dans un pays de tradition judéo-chrétienne ne peut rester sans effet sur les relations humaines et sociales au quotidien. Et au lieu de chercher l'apaisement rationnel, le choix a été fait de la médiatisation de certaines communautés confessionnelles contre d'autres. Sans même insister sur l'idiotie profonde d'une telle démarche, il s'agit simplement d'une faute politique.

Enfin, il s'agirait d'une faute politique pour un pays qui défendrait une politique. Donc, qui aurait une Voix pour défendre sa Voie. 

M. Valls, face aux représentants de la communauté juive de France, a eu le bon goût d'appeler de ses voeux "une voix juive républicaine ", ne comprenant même pas l'ineptie de cette expression. Une voix républicaine ne peut être communautarisée, elle ne peut être que républicaine, donc unique et nationale. 

La France a en effet besoin d'une voix. Avant même qu'elle ne soit juive ou républicaine, voire par ailleurs française. La France est atone. Elle se noie simplement dans la cacophonie ambiante.

Toujours notre cher Premier ministre déclare que la France accueillera tous les migrants qui en fonront la demande. Est-ce une politique? Non. C'est de la démagogie. Mais en période de crise on ne gouverne pas longtemps avec comme seule arme intellectuelle la pleutrerie et la médiocrité.

Car, sans compter que le Président ne comprend même pas qu'il se contredit en trois phrases en affirmant que la France accueillera 25 000 migrants sur 5 ans puisqu'elle acceptera dans les prochaines semaines plusieurs centaines voire millier des migrants arrivés en Allemagne. Il va falloir serrer les quotats, car avec les centaines de milliers qui se préparent pour l'Allemagne, on ne va pas s'en sortir avec "quelques centaines" de migrants, surtout s'il faudra accepter "tous ceux qui en font la demande".

Bref, il faudrait une voix à la France. Au minimum, que les deux têtes de la République se concertent avant de parler, à moins qu'il ne s'agisse simplement d'une technique de communication visant à noyer le poisson. Chacun y trouvant ce qu'il veut entendre.

De toute manière ce n'est pas une manière de gouverner. Si le pays veut que sa voix porte, il doit être crédible. La France l'était. A une autre période de son histoire. A l'époque où elle avait une Voie et une Voix. Une voix forte pour communiquer sur la Voie nationale.

Maintenant, elle n'est simplement pas prise au sérieux, lorsqu'elle est entendue. Hollande dans ce énienne discours historique, promet encore une fois une levée des sanctions si . si . si .

La réponse de Kremlin par la voix du vice-ministre des affaires étrangères est simple: les sanctions contre la Russie seront prises ou non indépendamment de la situation du Donbass, car le but est de nous punir pour notre indépendance politique.

Ca c'est une voix forte qui explique une politique nationale, la voie de la Russie.

La France est face à un choix. Elle peut continuer à parler dans la cacophonie, mélangeant sa voix à celle des autres, mélangeant sa voie à celle des autres, en en perdant totalement le contrôle. Elle peut reprendre sa voix, pour expliquer quelle voie nationale elle veut mettre en place dans cette période de crise, pour défendre son pays et son peuple. Ses valeurs. Celles par exemple de l'Etat de droit qui implique de faire le tri entre les migrants en situation irrégulière, ceux qui demandent l'asile politique et qu'il faut sauver et ceux qui en profitent pour tenter leur chance dans le chaos. A chaque situation, un traitement différent. Toute infraction au droit national devant être sanctionnée, ce qui concerne également la violation des frontières. Qui n'ont pas encore été totalement annulées dans notre monde globalisé.

La France, oui, a besoin d'une voie. Elle a aussi besoin d'une Voix nationale pour la porter. Ce n'est pas la voix de ce Gouvernement. Ce n'est pas la France de ce Gouvernement.

6 commentaires:

  1. Valls rêve de devenir une sorte de Napoléon. Pour l'Histoire, il ne dépassera pas le rôle d'un Sancho Panza au coté d'un pauvre Don Quichotte.

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  2. Ni de l'autre d'ailleurs! Sans espoir de mon vivant. C'est tellement minable et merdique, que je n'y crois plus. Désolé.

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  3. Ce n'est pas sa première attitude totalement dénuée du sens de la Patrie, de la Nation.

    J'ai envie d'élargir le problème jusqu'au parti.

    Il n'y a pas de débat d'idée dans le parti et donc encore moins de vue à long terme, il n'y a simplement que des réflexions sur des stratégies électorales. C'est simplement le meilleur acteur pouvant ramener des postes et des victoires électorales qui est recherché.
    Ce qui amène au problème de l'article. Valls essaie de flatter son auditoire du moment. Tout est stratégie de communication, pas de profondeur, il n'y a plus que des acteurs de médias (très certainement, ils ont des conseillers pour étudier la conviction, l'impression physique globale etc....mais absolument rien sur le sens et ses conséquences).

    C'est à dire que le problème est également interne au parti, ce n'est plus tout à fait selon moi un problème de personne. (L'autre parti ne vaut pas mieux).
    Et il y a un système de connivence bien établi, entre médias de large diffusion et politiques, ce qui donne l'impression d'absence d'avenir, d'absence de capacité à réagir intelligemment. Le pays est malade. Valls en est un des symptômes mais il n'est pas le seul.
    Si les médias de grande diffusion faisaient un travail correct, ça obligerait les politiques à élever leur réflexion.
    Ca me donne l'impression d'une décadence accélérée, Sarkozy puis Hollande et Valls.
    Beaucoup de gens regrettent Chirac, même ceux qui l'ont détesté à un moment donné.

    L'incapacité actuelle fait qu'ils sont obligés de suivre une politique suggérée (pas imposée car ils n'ont aucune capacité d'analyse, c'est le vide complet, ils ne sont que des acteurs de médias, pour eux, toute suggestion est la bienvenue) de l'extérieur.

    Très certainement qu'aux USA et à l'UE ils ont compris le vide impressionnant de cette présidence et législature, ils se dépêchent d'en profiter, ils considèrent qu'il ne faut pas laisser passer une telle chance.

    Lorsque le président dit un truc du genre : "j'ai demandé au ministre de la défense de faire des survols de reconnaissance de la Syrie..." la formulation montre déjà qu'il y a un désir de culte de la personnalité. On peut aussi faire l'hypothèse que c'est un aveu, si on veut bien lire entre les lignes, du fait que la décision est extérieure. Normalement, une telle décision doit provenir d'une réflexion de groupe, même si le président peut trancher en cas d'options variées, mais il ne peut pas décider tout seul sans avis, la phrase aurait été tournée autrement dans le cas d'une réflexion de groupe. Idem pour la communication sur les mistrals, personne pour demander des précisions, "les conditions ne sont pas réunies" est une phrase qui suffit sans plus d'approfondissement à tout le système politico-médiatique.
    Et lorsqu'il souhaite au président ukrainien de retrouver tout son territoire, c'est un appel très clair à la guerre et au massacre.

    Le maître, c'est les USA et notre président veut être le premier de la classe.

    Elles sont très très loin les motivations humanistes et contre le système global de la finance, quasi révolutionnaires dans le contexte d'alors, du candidat Hollande.

    Au fait, y-a-t-il eu récemment un sondage de satisfaction ? Est-ce qu'ils ne seraient pas passés sous la barre des 10 % et qu'il faudrait éviter de trop le dire ?

    En théorie des systèmes, on pourrait dire qu'il manque "la boucle de retour" pour réguler (débats internes dans les partis, médias osant poser des questions précises et dérangeantes), ce qui fait que le système semble diverger de façon incontrôlée.

    Valls ne m'étonne plus. Ce qui m'inquiète c'est qu'il puisse sévir encore et encore sans réaction, le système ne s'auto-régule plus.

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  4. Quelle France ? Il y a un pays qui s'appelle France ? Moi je connais une colonie américaine, en Europe, qui s'appelle France. C'est de cela que tu parles ? Là où on élève des veaux ?

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